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La troisième édition de l'UPAW s'est tenue au Port Hercule de Monaco du 25 au 27 juin 2019. Cette année, 10 artistes venant de 7 pays différents ont créé des œuvres incroyables sur le thème "Espèces en voie de disparition". Alberto Colman, Fondateur et Président de l'événement, dont l'objectif a été d'allier l'art et l'environnement, a déclaré : « nous devons éduquer tout le monde autour de nous. La Planète nous appartient à tous, et il ne faudrait pas grand-chose pour améliorer la situation actuelle. L'art est un excellent véhicule pour aider à diffuser ce message. Maintenant, nous devons arrêter de parler et commencer à agir !"

 

Le produit net de la vente aux enchères, 25 000 euros, a été reversé à la Fondation Prince Albert II de Monaco pour soutenir l'un de ses projets. Le Gouvernement, la Mairie et l'Office de Tourisme de Monaco ont soutenu cette initiative.

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SABEK
DARIO VELLA
LOW_BROS
MINA HAMADA
DAVE BARANES
SIMONI FONTANA
BÉLI
ATLAS
MR ONE TEAS

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MINA HAMADA (Japon)

Mina Hamada, née en Louisiane, aux États-Unis, a grandi à Tokyo, au Japon, où elle a étudié le design et l'illustration à l'Académie des beaux-arts et du design de Sokei. Au Japon, elle a eu ses premières expositions, présentant ses dessins/peintures et ses livres de contes faits à la main, qui combinent ses propres dessins et des poèmes de nouvelles.

 

Son travail se caractérise par des formes abstraites et organiques aux couleurs douces, lumineuses et chaudes sur un fond monochromatique. Les formes plates interagissent harmonieusement, tandis que le rythme et la couleur donnent un leitmotiv saisissant à son travail.

Les peintures et dessins de Mina Hamada sont frais et sympathiques, personnels et sensibles et nous invitent à découvrir l'inconscient de l'artiste : un monde onirique, mêlant Occident et Orient, son esprit juvénile et sa profonde philosophie. L'artiste explore des domaines méconnus de la peinture de l'inconscient et de l'improvisation. Les titres de ses œuvres, principalement en japonais, reflètent cette auto-analyse poétique et font référence à son parcours interculturel et à sa propre identité. Elle a participé à de nombreux festivals et expositions murales depuis 2012. Ses œuvres sont exposées dans des galeries et institutions à travers l'Europe, les États-Unis et l'Asie. En 2009, elle s'installe à Barcelone, en Espagne, où elle continue de peindre des peintures murales à grande échelle.

 

Suivez-la ici :  @mina_hamada

SIMONI FONTANA (Grèce)

Simoni Fontana est une artiste basée en Grèce. Son style se caractérise par une innocence presque enfantine et est aussi efficace sur de petites toiles que sur des murales géantes. Ses références s'inspirent de l'iconographie japonaise, du manga, filtrant un regard occidental sensible et son esthétique personnelle, dictée par le pop surréalisme. Fragilisés et rêveurs, les personnages féminins ressemblent aux traits de l'artiste, tant sur le plan morphologique qu'émotionnel, suggérant ainsi de manière abstraite l'autoportrait. En optant pour l'absence de parure supplémentaire et de fonctionnalités simplifiées, Simoni utilise le strict minimum pour raconter une histoire.

 

Malgré leur naïveté lointaine, les œuvres ont un courant sous-jacent positivement adulte, abordant des sentiments et des problèmes appartenant au monde des adultes. Il y a un élément mystificateur à leur sujet, incarnant la somme des interactions humaines, des émotions et des rêves, et enfin la fin de l'innocence.

 

Suivez-la ici :  @simonifontana

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L'ATLAS (France)

L'atlas, alias Jules Dedet Granel, est né en France en 1978. Il vit et travaille à Paris. Il a commencé le graffiti dans les années 1990. Le point de départ de son travail est l'histoire de l'écriture. Après des études d'histoire de l'art et d'archéologie, sa passion le pousse à voyager et à étudier la calligraphie dans plusieurs pays. L'artiste réalisera alors la surprenante alchimie entre cette tradition ancestrale héritée de la calligraphie et les codes du graffiti occidental. Sa typographie originale et personnelle est un jeu de variations infinies, teinté d'art optique dans des variations parfois abstraites et toujours géométriques.

 

L'artiste développe sa démarche de manière très méthodique en multipliant les formes de son écriture à travers le prisme sémantique de son nom en référence à la carte géographique : c'est un mélange de typographie et de topographie. La création de son cryptogramme "L'Atlas" est comme une matière première qui lui permet de créer de manière infinie par le biais de cette persistance structurelle. Figure majeure et internationalement reconnue de l'art post-graffiti, c'est un artiste dont l'image suscite une certaine fascination auprès des collectionneurs et du public.

 

Suivez-le ici :  @latlas_art

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SABEK (Espagne)

Sabek est un street artiste né en Espagne en 1981. Plus formé par la rue que par les études, il commence à peindre à l'âge de 16 ans. C'est dans le quotidien que Sabek puise son inspiration, dans des moments qui sont les siens. propre, en particulier ceux qui sont instables ou teintés de difficultés. A travers le graffiti il développera un univers poétique et sensible. La typographie et l'iconographie l'inspirent aussi beaucoup, donnant à ses toiles des lignes graphiques. Animaux, pyramides et crânes sont les dessins qui rythment principalement son travail, comme des ours ou des aigles entièrement noirs dont les yeux ne sont pas perceptibles.

 

Ces bêtes sauvages se fondent sans encombre dans leur environnement urbain. Les animaux, parfois aux côtés des humains, questionnent le rôle de chacun dans l'environnement et l'importance de la nature. Il n'est pas rare de voir le travail de Sabek sur des murs aux dimensions impressionnantes, captant ainsi l'attention des passants.

 

Suivez-le ici :  @sabeknonsense

THE LOW BROS (Allemagne)

The Low Bros est un duo d'artistes post-graffitis allemands composé des frères Christoph (1984) et Florin Schmidt (1982). Avec une formation en culture de la rue et un intérêt pour les développements contemporains, ils explorent une atmosphère "rétro-futuriste" fabriquée. De leur mémoire collective des années 80 et 90, les Low Bros représentent un point de départ privilégié pour réinventer le présent, une perception qui recentre les conflits qu'ils incarnent à l'ère moderne. Leur travail comprend plusieurs personnages récurrents construits par des formes géométriques audacieuses parmi des fils de cuivre, un support symbolique de notre connexion moderne.

 

Au fur et à mesure que le spectateur commence à déconstruire ces formes, la complexité de leur esthétique se révèle, chaque symbole introduisant une autre couche à explorer. Un personnage récurrent est le loup, que l'on voit souvent dupliqué ou fracturé, son extérieur dur juxtaposé à des points noirs dans des tons roses charnus. Les nuances lisses créent des barrières émotionnelles et intellectuelles au regard venant en sens inverse. Nous sommes le loup, à l'intérieur d'une réalité méconnaissable, mais familière. Les Low Bros vivent et travaillent à Berlin et à Hambourg, en Allemagne.

 

Suivez-les ici :  @low_bros

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DAVE BARANES (France)

Dave Baranes est un peintre et artiste autodidacte. Il grandit en banlieue parisienne où il se passionne pour le graffiti et le street art. Sa passion pour le "mur" le conduit à la création de tableaux en "trompe l'oeil". Ces années d'expérience dans la peinture décorative lui ont permis d'acquérir une parfaite maîtrise des techniques picturales ainsi qu'une ouverture à l'art plus traditionnel. En 2015, Dave ose se lancer dans une collection de pièces pour créer des félins, aux allures saisissantes, très colorées ou parfois en noir et blanc.

 

C'est une collection très émouvante, où l'expression de leurs yeux nous interroge sur notre propre humanité. Le succès sur les réseaux sociaux est immédiat.

 

Suis-le  @dave_baranes

DARIO VELLA (Italie)

Dario Vella est né en 1979 à Piombino, en Toscane. Dans les années 90, il réalise ses premiers graffitis. Pendant de nombreuses années, il a réalisé de grandes peintures murales avec ses amis proches, en Italie et en Europe. Il a participé à de nombreux festivals. Il a collaboré avec d'autres écrivains. Au fil des ans, il a développé une polyvalence et une créativité innées qui cherchent toujours à dépasser le concept de graffiti. Parallèlement à sa passion pour l'écriture, il étudie les arts graphiques, tout en maîtrisant sa propre maturité artistique. Depuis 2005, il développe son art sur toile et autres supports, et expose son travail dans des galeries d'art.

 

Suivez-le ici :  @dariovella

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Beli (Monaco)

Italienne née à Monaco, Belinda Bussotti alias BELI est une artiste multiforme qui pratique avec talent la peinture, la photographie et la sculpture. Même si le graffiti de rue n'est pas sa spécialité, elle n'hésite pas à relever un défi lorsqu'il s'agit d'œuvrer pour une cause et de sensibiliser sur des thématiques qui lui sont chères comme les droits des femmes, mais aussi les océans et la planète, tous deux dont l'humanité grignote sans en mesurer les conséquences désastreuses. Son engagement pour l'environnement a commencé en 2009 après le film "The end of the line".

 

Son premier mur, qu'elle a peint à l'entrée de la rade de Villefranche sur Mer en 2014, était un cri d'alarme sur le découpage des ailerons de requin, toujours d'actualité. Elle s'est fait connaître comme militante pour la protection des océans & des requins, notamment avec une exposition personnelle au Musée Océanographique de Monaco. Ses grandes sculptures en bronze de nageoires et d'hippocampes ont récemment été exposées à Miami lors d'Art Basel (2017). Son souhait est de sensibiliser aux dangers qui nous guettent.

 

Suivez-la ici :  @belindabussottibeli

MR. ONE TEAS (Monaco)

M. OneTeas a commencé le graffiti en 2005. Autodidacte, il développe son style au fil des voyages, des rencontres et des échanges, laissant son empreinte dans les rues des grandes villes internationales. Son travail porte sur l'obsolescence programmée en donnant une autre vie aux matériaux et objets de consommation du passé tout en illustrant les maux de notre société. Il puise son inspiration dans les milieux médiatiques, politiques et culturels. En détournant les images et l'actualité, il nous offre sa vision critique de la société, empreinte d'humour et d'originalité.

En 2019, il réalise sa première rétrospective muséale à la Galerie Lympia, ancienne prison de Nice, avec l'exposition « Reality Show 2.0 » traitant de divers maux de la société actuelle, en mettant le spectateur face à de nombreux excès de notre réalité. Suivez-le ici : @mroneteas

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