Pour la deuxième édition de l'UPAW, la Principauté de Monaco a accueilli de nombreux artistes, visiteurs et collectionneurs d'art. La presse était là, ainsi que les médias télévisuels locaux et nationaux. L'événement a été le sujet principal sur les réseaux sociaux pendant 3 jours à Monaco. Artistes, visiteurs, passionnés, tous ont voulu partager ce moment privilégié dans un site d'exception. La ville a affiché les annonces de l'événement sur ses murs, et l'Office de Tourisme a participé à la promotion de l'événement.
Des catalogues annonçant la nouvelle édition étaient disponibles gratuitement dans tous les lieux stratégiques de la ville, comme les halls d'hôtels prestigieux, les restaurants chics et les bars branchés afin de promouvoir l'événement, les partenaires et la vente aux enchères.
Le Prince Albert II a fait l'honneur d'assister à l'événement et de parler aux artistes de leur travail. Comme l'année précédente, l'UPAW a tenu à soutenir une cause en reversant le produit net de la vente aux enchères de 25 000 euros à la Fondation Prince Albert II pour soutenir l'un de leurs projets pour la préservation de notre Planète.
DAZE ELLIS
MADC
SHOE
KASHINK
HUGE
XAVIER MAGALDI
BÉLI
JULIEN COLOMBIER
REMI ROUGH
MR ONE TEAS
DAZE (États-Unis)
New York est la ville de Chris DAZE Ellis. Etudiant à l'Art Design High School en 1976, il transpose à cette époque son art sur les wagons du métro. Plus tard, dédié à sa carrière, il participe avec Jean-Michel Basquiat et Keith Haring à une exposition au Mudd club en 1981. Aujourd'hui, il présente son travail dans des galeries du monde entier dont Monaco en 1989 et 1993. Il a connaît rapidement un grand succès à l'étranger. Son art se retrouve dans des collections prestigieuses telles que le MoMA de New York, le Brooklyn Museum, le Ludwig Museum en Allemagne ou le Museum Groningen aux Pays-Bas.
Daze s'inspire de son expérience, de ses propres rencontres, de ses souvenirs, sans oublier sa signature graffiti. Son parcours unique dans le monde du graffiti américain lui vaut d'être choisi comme consultant graffiti par Baz Luhrmann pour la série Netflix "The Get Down".
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MADC (Allemagne)
Mad C est née sous le nom de Claudia Walde en Allemagne en 1980. Adolescente, elle a commencé sa carrière avec la peinture au pistolet et est devenue l'une des meilleures artistes de rue au monde. Elle est diplômée en design graphique de deux universités et a publié trois livres sur le street art. Ses toiles sont exposées dans des galeries du monde entier. Mad C a été invité à peindre des peintures murales pour le Sinkka Museum en Finlande, au Wynwood à Miami et par le prestigieux Mural Arts Program à Philadelphie. Le style de Mad C trouve ses racines dans l'art du graffiti, ce qui se traduit par une calligraphie et une transparence aux couleurs vives et dynamiques.
Son utilisation unique de la couleur, de la composition et de la superposition s'accorde parfaitement avec les lignes peintes spontanément et rapidement du calligraphe.
Suivez-la ici : @mad_c1
SHOE (Pays-Bas)
Niels Shoe Meulman est un artiste visuel, connu pour ses peintures gestuelles qui révèlent des traces vives de graffitis et de calligraphies. Il révolutionne l'art de l'écriture en initiant le mouvement Calligraffiti, affirmant qu'« un mot est une image et l'écriture est une peinture ». En tant que pionnier du graffiti d'Amsterdam, Shoe a travaillé avec des précurseurs du graffiti new-yorkais comme Dondi White, Rammellzee et Keith Haring dans les années 1980. Egalement influencé par les grands peintres de l'expressionnisme abstrait, il a peu à peu trouvé sa propre voie pour traduire l'attitude de la rue sur les murs des galeries.
Expérimentant le médium traditionnel de la peinture sur toile, mais n'ayant pas peur de s'aventurer dans de nouveaux domaines comme les installations conceptuelles et la poésie, Niels "Shoe" Meulman ne cesse de repousser les limites du style urbain contemporain.
Suivez-le ici : @nielsshoemeulman
KASHINK (France)
KASHINK est l'une des rares femmes artistes très actives dans l'art urbain ; Elle vit à Paris. Son travail interroge les codes esthétiques, la définition de l'identité. Que ce soit en célébrant la diversité de l'humanité ou en faisant un pied de nez aux normes sociales, KASHINK se considère comme une militante. Depuis 2013, elle porte chaque jour une moustache dessinée sur le dessus de ses lèvres comme deux traits d'eye-liner. Pour l'artiste, c'est autant une posture artistique pour bousculer l'esthétique qu'une expérimentation sociologique qui crée du lien social autour de questions profondes comme la beauté, la féminité, les normes ou la liberté.
Depuis une douzaine d'années, son travail s'est développé particulièrement dans le street art, elle peint des murs et expose son travail à l'étranger, reçoit des demandes de commandes privées et voyage souvent pour des festivals et des expositions aux États-Unis, au Canada et dans de nombreux pays européens.
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Beli (Monaco)
Italienne née à Monaco, Belinda Bussotti alias BELI est une artiste aux multiples facettes qui pratique avec talent la peinture, la photographie d'art et la sculpture. Bien que le graffiti de rue ne soit pas sa spécialité, elle n'hésite pas à se mettre en danger lorsqu'il s'agit de s'associer à des causes et de sensibiliser sur des questions qui lui sont chères, comme les droits de l'homme, les femmes, mais aussi les océans et la planète dans laquelle l'humanité croque sans mesurer ses conséquences désastreuses.
Son engagement pour l'environnement a débuté en 2009, déclenché par un film, « The end of the line ». Son premier mur peint à l'entrée de la rade de Villefranche sur Mer en 2014 était un cri d'alarme sur le shark finning, toujours d'actualité. Elle s'est imposée comme une ardente défenseure des océans & des requins via une exposition personnelle au Musée des sciences de la mer de Monaco « Shark & Art » en 2013-2014 et l'exposition annuelle « On Sharks & Humanity » qui a voyagé jusqu'à Moscou (Fondation Ekaterina) et Pékin (Musée national de Chine) en 2015. Plusieurs espèces menacées rejoignent progressivement sa collection « Beautiful Alive » , comme un hippocampe en bronze exposé en bord de mer à Cagnes sur Mer depuis juin 2016. Ses grands bronzes de nageoires et d'hippocampes ont récemment été exposés à Miami lors d'Art Basel (2017) et de Las Vegas (2018). Si un film pouvait déclencher une telle envie d'informer et d'agir, son souhait est que ses œuvres à leur tour fassent leur chemin pour éveiller les consciences.
Suivez-la ici" @belindabussottibeli
HUGE (Suède)
Daniel Fahlströms alias Huge est un artiste qui maîtrise parfaitement le travail de la bombe de peinture. Il a commencé à peindre des graffitis au milieu des années 80, puis a développé un travail de style hyperréaliste. Aujourd'hui, il travaille dans son atelier à Älta près de Stockholm. Il participe à de nombreux festivals d'art à travers le monde et réalise des fresques impressionnantes. Son style 3D « Heliumstyle graffiti » témoigne de sa maîtrise de l'art du graffiti. Talent prometteur de sa génération, il saisit toutes les occasions pour s'exprimer : il peint sur les murs, les toiles, les bus et toutes les surfaces qui peuvent sublimer sa peinture.
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XAVIER MAGALDI
(Suisse)
Xavier Magaldi vit et travaille à Genève. Il découvre le graffiti à la fin des années 80. C'est le travail sur les personnages qui l'intéresse particulièrement. Après quelques années de lettres torturées au style sauvage, il passe au style libre et aux « machines ». C'est un style que l'on retrouve principalement à Barcelone où il peint de nombreux étés. Ce sont ces moments d'art libre et de pure création qui le poussent à se diriger vers la toile. Aujourd'hui, il continue à développer les côtés abstraits et mécaniques. De par son métier d'horloger, la précision, la géométrie et le dessin technique font partie de son travail. Il se nourrit à la fois du cubisme des années 20, pour la pensée géométrique, et du machinisme prôné par les futuristes italiens.
Les peintures et sculptures de Xavier Magaldi s'enracinent dans cette quête de matérialisation du temps. En 2013, il crée un nouveau mouvement inspiré du graffiti appelé « MecaFuturism ».
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JULIEN COLOMBIER
(France)
Julien Colombier est un peintre dont le début de carrière a été fortement influencé par l'univers du graffiti. Inspiré par l'art japonais, Matisse et Keith Haring, il développe son univers et adopte le vocabulaire de la nature dans toute sa splendeur. Ses œuvres nous transportent au milieu de forêts tropicales luxuriantes. Ses motifs végétaux sont rapidement repérés par le monde du luxe et lui valent des collaborations prestigieuses (Cartier, Chanel, Pierre Frey, Diptyque…). Depuis 2008, il rencontre un grand succès dans les galeries (Europe, USA et Japon).
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REMI ROUGH (Royaume-Uni)
Remi Rough, né à Londres en 1971, voit le post graffiti comme un espace d'expérimentation autour de la couleur et de la géométrie. Il participe activement dans les années 80 et 90 au développement de la scène graffiti dans les rues de Londres sous le pseudonyme de Rough. Petit à petit, il pousse son art vers des déformations quasi-abstraites et commence ainsi à se détacher de ses confrères. Sa première exposition a lieu en 1989, mais il faudra attendre les années 2000 pour que l'attention se porte sur son travail d'atelier, résolument mature et très réussi.
Travaillant sur toile, papier, bois ou sur des façades d'immeubles, Remi Rough joue avec les équilibres et les perspectives en utilisant des palettes de couleurs très contrastées. Évoluant vers un minimalisme assumé, il rejoint le mouvement graffuturisme lancé par Poesia en 2010 et redéfinit les limites du graffiti contemporain dans ses tendances les plus abstraites. Aujourd'hui, Remi Rough est exposé à l'international et son art s'enrichit de diverses collaborations.
Suivez-le ici : @remirough
MR. ONE TEAS (Monaco)
M. OneTeas a commencé le graffiti en 2005. Autodidacte, il développe son style au fil des voyages, des rencontres et des échanges, laissant son empreinte dans les rues des grandes villes internationales. Son travail porte sur l'obsolescence programmée en donnant une autre vie aux matériaux et objets de consommation du passé tout en illustrant les maux de notre société. Il puise son inspiration dans les milieux médiatiques, politiques et culturels. En détournant les images et l'actualité, il nous offre sa vision critique de la société, empreinte d'humour et d'originalité.
En 2019, il réalise sa première rétrospective muséale à la Galerie Lympia, ancienne prison de Nice, avec l'exposition « Reality Show 2.0 » traitant de divers maux de la société actuelle, en mettant le spectateur face à de nombreux excès de notre réalité. Suivez-le ici : @mroneteas